Le temps passe, les minutes s'égrainent et force est de constater que notre petit blogounet s'éteint à petit feu... N'en déplaise à certaines mauvaises langues fourchues, le blog n'est pas mort... vive le blog!
Il est de bon ton de vous saluer, chers lecteurs fidèles, chères lectrices occasionnelles ou cher égaré qui s'est retrouvé sur ce blog orangé un peu comme un crampon dans une flaque de boue nauséabonde...à savoir complètement par hasard. Dont Acte... Nous vous saluons bien chaleureusement, qui que vous soyez et qui lisez ces douces lettres planchées sur un écran d'ordinateur, tablette et autre objet informatique toujours plus à la pointe de la technologie s'il en est...
Mais trève de balivernes, point d'un énième soliloque camélien ou de discours soporifique, non l'heure n'est pas à la ripaille ni à l'éternelle rangaine pompeuse pour brasser du pavillon auriculaire...
Il est des jours en cette société où tout fout le camp (Parisse H. met des sous-vêtements, il fait 30 degrés dans le Pays Bigouden, le top less n'a plus la côte, Class Trouz ne peste plus, ah non, ça c'est toujours le cas (...), Plouz fait du vrai VTT avec des côtes et des descentes vertigineuses, Alexis est en tête de peloton, Youn ne vient plus qu'à 11h30 pour boire une binouze (même pas besoin de bidon...pour faire 10 km en vélo de route), sur 7 guerriers, 5 doivent prendre un coup de jus dans un fil électrifié pour vraiment s'assurer qu'il faut l'éviter, Jo Boss monte à la Rhune...bref... c'est la débandade, le swi total, le binz incongru, la Berrezina la plus gigantesque puisque tous nos répères édifiés par nos pères nous sont effacés un à un...
Toujours est-il que vous vous demandez encore dans quel cheminement cognitif incompréhensible je me suis lancé...et vous avez bien raison car pour le moment aucun rapport avec le doux titre énigmatique de l'article choisi après une mûre et longue (non, je ne parle pas de l'excroissance subceinturale de notre poireau désespérément absent de nos contrées) réflexion mais nous allons y venir...car l'heure n'est plus à ces vélléités puériles quant à savoir si le monde tournera encore rond à la rentrée, ou encore si le chauffeur de ce train fou était vraiment apte intellectuellement à piloter un tel engin mécanique, ou encore si notre Président sera reposé après ces vacances estivales, ou encore si le Qatar nous achètera la bigoudène de Pors Poullan en 2014, non... la vérité est ailleurs, et il est de bon ton d'agrémenter toutes ces niaiseries et futilités du monde d'aujourd'hui dans lequel nous évoluons tous sans nous rendre compte de la finalité de cette courbe exponentielle qui nous mènera tous à scier la branche sur laquelle notre séant repose...
Bref il est temps de l'agrémenter (le monde, vous suivez toujours?) d'une note plus romantique, d'un soupçon de poésie, d'un zeste de douceur, d'un chouïa de candeur, d'un wagon de tendresse, d'un torrent d'allégresse, d'un camion de joie, de rires et de câlins (à quand la manif Oui au câlin?... pour ceux qui ne connaissent pas.... link voici une vidéo qui m'est chère tant elle est portée de sens et de valeurs qui ont un peu tendance à s'égarer dans ce monde de brutes...alors montez le son et ... appréciez... faites des câlins...), un tanker de sourires, un container de baisers colorés, doux, âpres, baveux, humides, piquants, sucrés, salés, ... dont acte...
Il est dans la vie de tout être un moment de bonheur intense, indescriptible où sans trop savoir pourquoi, on s'émerveille d'un rien, un millimètre qui bouge et la larme pointe dans le creux de l'amande de notre oeil, un sourire et l'on craque, un geste maladroit et l'on fond, un câlin innoncent et l'on se retrouve submergé par la douce émotion de partager un truc, un moment Nutella, quelque chose qui met en émoi tout notre être, le frisson qui nous parcours l'intégralité de notre épiderme soyeux. Ce moment si particulier est indescriptible par des mots, même longuement réfléchis.
C'est un moment, un instant qui nous est propre, qui nous transporte vers d'autres horizons, d'autres contrées où les maîtres-mots sont douceurs, candeur, innocence, joie, simplicité, le monde qui nous entoure devient tout à coup obsolète, décalé, décadent, futile, inutile, stupide, incompréhensible... Tant les personnes qui le composent sont, pour la plupart dirigés par le gain, la compétition ou l'aboutissement de Sa réussite personnelle et/ou financière au détriment de l'autre, du respect de la personne et de son intégrité...
Il est un instant très particulier où la graine prend forme, où après quelques tentatives plus ou moins nombreuses - et avec plus ou moins de partenaires différents pour s'entraîner à être le plus au top possible au moment fatidique de la perpétuation de sa lignée génétique - selon les individus; le nageur infatigable immaculé a réussi l'inimaginable périple utérin pour s'immiscer dans le creux d'un cocon doux et accueillant. De leur union, au prix d'efforts incommensurables, naîtra un dwarf, un nain de jardin, une crevette, un grumeau, un troll, un bout de chou, un gluant...ma croquette...
(Le lien avec le titre doit faire tilt dans vos têtes...)
Car oui, c'est bien de cela dont il est question aujourd'hui, il est loin le monde énervé, speed et démantiel qui nous entoure lorsque notre croquette rose nous gratifie de ces intants magiques où l'on partage un sourire dont la pureté n'a d'égale que la blancheur d'une neige immaculée himalayenne, un geste tendre, un baiser doux, un câlin sucré, où le moindre millimètre nous émeut jusqu'à notre moëlle...
Voilà... c'était un peu décalé par rapport aux sempiternels articles retraçants les pérégrinations vététistes de nos chers Kern Yarc'hs sévèrement burnés mais un peu de tendresse dans ce monde de brutes ne fait pas de mal de temps à autres...
Alors pour une fois, ... , prenez quelques minutes et mettez un ptit commentaire...
PS. Pour rassurer certains, .... Parisse ne met toujours pas de sous-vêtements... on s'en serait douté...et les crampons de mes pneus m'en seraient tombés si le contraire avait été réel...
Allez... bon vent à tous ... et prenez quelques instants pour un free hug ... partagé avec qui vous voulez...Si tout à chacun s'y met, on parviendra peut-être à apporter momentanément un peu de tendresse et de calme dans cette frénésie terrienne...
